22 janvier, il est grand temps de sortir notre stylo et de préparer notre salive pour l'envoi de notre Newsletter annuelle!
On vous envoie nos bons vœux m’sieurs dames, et la santé bien sûr c'est important la santé! En bonnes danseuses, on se demi-plie à la tradition sans omettre de relever que cette année le cœur n’y est qu’à moitié. Commençons par la moitié pleine de satisfaction de constater la levée des gestes qui, il faut bien le dire, constituait parfois une barrière au bon sens. On ne masque pas non plus notre plaisir à se réunir en groupe d’êtres humains, plaisir simple et essentiel de voir un bon spectacle ou encore d’écouter des musiciens talentueux autour d’une bière sans bulle de festival, bref de voir la crise sanitaire suffisamment loin dans le retro pour se permettre des jeux de mots aussi moyens.
Passées les joyeuses publications et les stories de l’esbroufe, sans vouloir vous saper (encore plus) le moral, on ne peut continuer la rédaction de cette newsletter sans parler des difficultés rencontrées actuellement par nombre de professionnels du spectacle, notamment les organisateurs, programmateurs et autres chargés de production, diffusion, administrateurs… bref ceux qui en coulisse subissent le contrecoup de la période covid et sont consumés par le surmenage. On peut difficilement occulter, dans ce contexte d’après tempête mais pas d’après reconstruction, les réponses insultantes des politiques. Dernière en date, la Région Pays de La Loire qui soyons clairs, est en mode désertion. Le reste des raisons qui nous poussent à questionner la fameuse période des vœux, vous les connaissez.
Bien que la 2ème moitié du verre paraisse vide de sens, nous ne lâcherons rien !
On est là pour vous offrir du rêve, « c’est nous qu’on est les artistes ! » Mais parfois, même si c’est plus facile de parler avec le corps qu’avec des mots, il faut dire les choses.
A tous meilleure année… (Désolé j’ai pas trouvé mieux.)
Newsletter donc (on est là pour ça à la base)
C’est donc dans ce contexte « remontées à bloc » que nous avons posé les jalons de notre prochain projet de performance participative, collective, pluridisciplinaire, forestière et j’en passe et des meilleurs : « Qui Vive ! »
Les contours du projet s’affinent de jours en jours. La recherche de partenaires et de soutiens est en cours (et reste ouverte), l’équipe artistique s’enrichit du fantastique Paul Bouffet qui a tellement de cordes à son arc, que le décrire comme musicien serait réducteur.
Les premières expérimentations auront lieu en septembre.
Selon la formule consacrée, l'année 2023 démarre sur un "File!". Nous sommes heureuses de remonter sur scène avec notre bébé de fin 2021 pour 7 représentations rapprochées où la rencontre avec les jeunes spectateurs des séances scolaires nous promet de beaux échanges.
C'est notre nouvelle partenaire Sarah Maréchal qui reprendra avec talent le rôle de Nathalie appelée ponctuellement sur un autre projet. La transmission de la partition fût une belle occasion de décortiquer, ajuster et approfondir notre écriture.
L’Herbe sous le pied et les Herbes Folles continueront de nous faire grimper aux arbres cette année encore. L’agenda de la saison estivale se remplit petit à petit et est consultable via notre Linktree (ça ne s’invente pas!)
Côté pédagogique, nous avons le plaisir d’accompagner plusieurs écoles primaires ligériennes en danse contemporaine cette année. Nous avons aussi ouverts des cours réguliers de danse voltige comme nous souhaitions le faire depuis longtemps. C’est grâce au Chapidock que nous avons l’opportunité tous les mardis d’enrichir notre recherche sur la transmission de la danse contemporaine encordée. Des stages ponctuels pour adultes sont proposés les 25-26 février et les 15-16 avril en complément ou pour découvrir la pratique.
Nous espérons cette année pouvoir rendre accessible à la prise en charge nos stages de danse encordée et renouveler l’expérience à la Guinguette du Belvédère à Nantes avec la réalisation d’une présentation publique.
Bien entendu, toutes nos infos sont véhiculées via les canaux modernes du 3ème millénaire. Nous ne sommes pas contre nouer des relations épistolaires, si vous le préférez.
Par les branches, par la toile, par la vie, restons connectés.